L’histoire du collectif
L’histoire du collectif « Ardoise d’Ardenne » et de la Route de l’ardoise en Ardenne commence en janvier 2015… avec un universitaire angevin. Philippe Cayla agrégé de géographie, enseignant chercheur honoraire à l’Université d’Angers et président de l’association L’Ardoise contacte des représentants de l’Ardenne ardoisière en France, en Belgique et au Luxembourg, afin d’organiser une visite avec un chargé de mission gallois, David Gwin.Ce dernier fait un tour d’horizon de partenaires européens potentiels dans le cadre d’un projet de classement de la province galloise et de son patrimoine ardoisier au patrimoine mondial de l’Unesco. Le massif de l’Ardenne, une des plus grandes provinces ardoisières européennes à l’héritage patrimonial considérable est un Incontournable. C’est ainsi que le déclic se fait pour l’ensemble des acteurs du monde ardoisier du massif ardennais… Alors que la mémoire des habitants disparaît et que la nature reprend ses droits, les traces significatives de l’activité ardoisière et le patrimoine ardoisier dans son ensemble doivent être préservés et valorisés.
Démarche
La démarche de constitution du réseau sur l’Ardoise de l’Ardenne aboutit après un voyage d’étude et trois rencontres entre sympathisants, gestionnaires de sites, élus des communes et collectivités territoriales, associations, musées, scientifiques, sportifs… Epaulé par un médiateur scientifique passionné, Vincent Anciaux, tous rédigent et signent une charte commune de préservation, de promotion et de médiation de ce patrimoine original et de ses lieux de visite. Leur contribution est volontaire et gratuite et s’inscrit selon des principes de qualité, de réciprocité, de gratuité.
Engagements
Parmi les engagements membres du réseau : préserver les objets, les archives et le patrimoine immatériel de l’activité ardoisière; sensibiliser à la nécessaire conservation des sites paysagers et héritages architecturaux, des travaux et ouvrages souterrains et leur protection; développer une stratégie d’actions communes, établir des liens, échanges et collaborations avec les partenaires territoriaux et pouvoirs publics dont les institutions européennes; rechercher des relations partenariales avec les autres provinces ardoisières européennes, dans la perspective d’un réseau ouest européen.
Émergence de la Route de l’Ardoise
En 2018, émerge de cette organisation plurielle la Route de l’Ardoise…
Rimogne, Bertrix, Alle-sur-Semois, Haut-Martelange, Fumay, Haybes… Dans leur imbrication, leur juxtaposition et leur complémentarité, ces sites ardoisiers, témoins du temps passé sont autant de points d’entrée dans l’histoire ardoisière. Reliefs, paysages urbains et ruraux, habitats, souterrains, industrie… Il n’existe pas une route de l’Ardoise d’Ardenne mais de multiples possibilités d’y entrer et de la parcourir, comme autant de vies qui ont été liées à son histoire.
Développement
D’autres développements sont mis en œuvre par le réseau et figure sur la charte : atelier de préservation et conservation, atelier de médiation du patrimoine ardoisier, création de produits touristiques communs, production d’objets artistiques et artisanaux…
Autant d’actions inscrites dans la démarche de la marque Ardenne et propres à enchanter les visiteurs.